Vous rêvez de devenir propriétaire mais les prix du marché immobilier vous donnent des sueurs froides ? J’ai peut-être la solution pour vous : les ventes aux enchères immobilières. Oui, oui, comme dans ces émissions télé où des gens se battent pour des vieux meubles poussiéreux, sauf qu’ici on parle de vraies maisons. Attention, ce n’est pas pour les âmes sensibles ni pour ceux qui paniquent dès qu’ils doivent prendre une décision rapide. Mais si vous êtes prêt à relever le défi, voici quelques conseils pour ne pas finir SDF ou ruiné après une vente aux enchères.
Les différents types de ventes aux enchères immobilières : choisissez votre poison
Avant de vous lancer tête baissée dans cette aventure, il faut savoir qu’il existe plusieurs types de ventes aux enchères immobilières. C’est un peu comme choisir entre différentes variétés de piments : certaines sont plus douces, d’autres vous feront pleurer.
Les ventes notariales sont généralement les plus tranquilles. C’est un peu comme acheter une maison normalement, mais avec l’excitation des enchères en plus. Les ventes judiciaires, elles, sont un peu plus corsées. Elles concernent souvent des biens saisis, donc attendez-vous à devoir passer par un avocat. Oui, comme si le processus n’était pas déjà assez stressant comme ça.
Ensuite, nous avons les ventes domaniales. C’est quand l’État décide de se débarrasser de ses vieux bijoux immobiliers. L’avantage ? Pas de frais de notaire. Le désavantage ? Vous risquez de vous retrouver avec un bunker de la Seconde Guerre mondiale sur les bras.
Enfin, pour les plus technophiles d’entre nous (ou les plus asociaux), il y a les ventes interactives en ligne. C’est comme eBay, mais pour les maisons. Pratique si vous voulez enchérir en pyjama depuis votre canapé.
Préparez-vous comme un pro (ou du moins essayez)
Maintenant que vous avez choisi votre type de vente, il est temps de se préparer. Et croyez-moi, c’est indispensable. La dernière fois que j’ai participé à une vente aux enchères sans préparation, j’ai fini par acheter un lot de 200 pots de yaourt périmés. Ne faites pas la même erreur avec une maison.
Voici une liste de choses à faire avant le grand jour :
- Visitez le bien : Oui, je sais, ça paraît évident. Mais vous seriez surpris du nombre de personnes qui achètent une maison sans l’avoir vue, comme si c’était une paire de chaussettes sur Amazon.
- Étudiez le cahier des charges : C’est un peu l’équivalent des conditions générales de vente, mais en version cauchemar. Lisez-le attentivement, même si c’est aussi passionnant qu’un manuel d’utilisation de micro-ondes.
- Fixez une limite de prix : Et tenez-vous y. C’est comme au casino, sauf qu’ici, si vous perdez, vous ne perdez pas juste votre argent, mais aussi potentiellement votre toit.
- Assurez-vous d’avoir le financement : Parce que « Désolé, j’ai oublié mon portefeuille » ne fonctionne pas vraiment dans ce contexte.
Oh, et n’oubliez pas le chèque de consignation. C’est comme un ticket d’entrée, sauf que ça coûte entre 10 et 20% du prix du bien. Sympa, non ?
Le jour J : gardez votre sang-froid (et votre portefeuille)
Vous y êtes. Le grand jour. Vous êtes prêt, vous avez fait vos devoirs, vous avez même mis votre caleçon porte-bonheur. Maintenant, il faut juste survivre à la vente elle-même.
Première chose à savoir : il n’y a pas de délai de rétractation ni de condition suspensive. Autrement dit, une fois que le marteau tombe, c’est fini. Pas de « Oups, j’ai changé d’avis ». Vous êtes coincé avec votre nouveau bien, pour le meilleur et pour le pire.
Deuxièmement, restez calme. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire. La dernière fois que j’ai participé à une vente aux enchères, j’ai fini par hyperventiler dans un sac en papier. Mais croyez-moi, perdre son sang-froid est le meilleur moyen de dépasser sa limite et de finir avec une maison qu’on ne peut pas se permettre.
Voici un petit tableau récapitulatif des choses à faire et à ne pas faire pendant la vente :
À faire | À ne pas faire |
---|---|
Rester calme | Paniquer et enchérir impulsivement |
Respecter sa limite de prix | Se laisser emporter par l’excitation |
Écouter attentivement les annonces | Discuter avec son voisin des derniers potins |
Lever clairement la main pour enchérir | Faire des clins d’œil suggestifs au commissaire-priseur |
Les pièges à éviter : ne vous faites pas avoir
Vous pensez que le plus dur est passé une fois la vente terminée ? Oh, douce naïveté. C’est là que les choses sérieuses commencent. D’abord, il y a le paiement. Vous avez généralement entre 30 et 60 jours pour régler la totalité du montant. Et quand je dis totalité, je veux dire le prix d’adjudication plus tous les frais qui vont avec. Parce que oui, il y a des frais. Beaucoup de frais.
On a :
- Les frais de vente
- Les frais de notaire
- Les droits de mutation
C’est un peu comme quand vous achetez un billet d’avion à bas prix et que vous découvrez ensuite tous les suppléments. Sauf qu’ici, on parle de milliers d’euros.
Autre piège à éviter : les biens occupés. Imaginez, vous achetez votre maison de rêve aux enchères, vous arrivez tout content avec vos cartons, et là… surprise ! Il y a déjà quelqu’un qui vit dedans. C’est comme une colocation, mais en moins fun et beaucoup plus compliqué légalement.
Enfin, n’oubliez pas que tous les types de biens immobiliers peuvent être vendus aux enchères. Donc si vous vous retrouvez propriétaire d’un château en ruine ou d’un ancien bunker militaire, ne venez pas vous plaindre. Je vous aurai prévenu.
En fin de compte, acheter une maison aux enchères peut être une excellente opportunité pour devenir propriétaire à moindre coût. Mais comme dirait ma grand-mère (si elle s’y connaissait en immobilier) : « Avec les enchères, c’est comme avec les champignons. Si tu ne sais pas ce que tu fais, tu risques de te retrouver dans une sacrée merde. » Sage conseil, mamie.